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Chapitre 0.1
Dernier atelier de mise à niveau avant Ansible
LXD : hyperviseur de conteneurs LXC LXC : technologie de conteneurisation
LXD
Entrer dans un conteneur LXC
- En root :
lxc exec <ct> /bin/bash
- En user :
lxc exex test --sudo --user <user> --login
Demo Bastion ssh et rappel
Rappel :
Génération d'un couple clé publique clé privée ssh :ssh-keygen -t ed25519
la clé en .pub
contient la clé publique à déposer sur les conteneur. On ne touche pas à l'autre elle est confidentielle.
Création et configuration du conteneur bastion :
lxc launch images:debian/buster bastion
lxc exec bastion /bin/bash
apt-get update
apt-get install -y openssh-server
echo "ssh_pubkey" >> ~/.ssh/authorized_keys
On doit pouvoir se connecter en ssh depuis notre ordinateur au conteneur bastion mais pas au conteneur test
Sur notre conteneur test (voir 0.0) on configure ssh pour que seul le bastion puisse y accéder (plus tard on ferra ça avec un pare-feu).
PermitRootLogin no
Match Address ipConteneurTest
PermitRootLogin without-password
Puis on dépose notre clé ssh et on restart sshd
echo "ssh_pubkey" >> ~/.ssh/authorized_keys
systemctl restart sshd
Normalement il n'est plus possible de se connecter au conteneur test depuis notre ordinatateur. Il est accessible uniquement depuis le bastion.
Point réseau :
- L'adresse
0.0.0.0
représente l'adresse wildcard en IPv4.
Sur notre ordinateur :
~/.ssh/config
Host bastion
Hostname ipConteneurBastion
User root
Host test1
Hostname ipConteneurTest # Correspond à l'ip à laquelle test1 est accessible depuis test (le bastion)
User root
ProxyJump bastion
Ce qui change dans la "vrai vie" :
- On ne se connecte jamais via mot de passe
- On évite au maximum de se connecter en root, même à un conteneur accessible que à travers le bastion.
- C'est le pare-feu qui nous empêche de nous connecteur aux conteneurs "backend" (le conteneur test dans notre cas) et non une config sshd.
Il est possible de partager son serveur X avec un conteneur LXC, cela peut permettre de faire tourner un service dans un conteneur et de l'utiliser sur ça machine hôte.
Ansible
- Beaucoup de tâches répétitive dans l'adminsys (dépôt de clés, configuration récurrente )
L'objectif est d'apprendre à faire tout ça avec Ansible pour gagner beaucoup de temps. En plus de ça c'est un gain de sécurité potentiel car on fait la config une seule fois. Les fois suivantes c'est Ansible qui s'en charge.
Ansible est très modulaire et exécute les tâches de manière intelligente. Si une tâche à déjà été faite (ex. dépôt de clé) il ne la refait pas.
Templating avec Jinja2
Permet de générer dynamiquement un fichier de configuration à partir de variables.
Exemple :
Voici un bout de rôle Ansible et notament un des fichiers de template
auto lo
iface lo inet loopback
{% set ports = [] %}
{% for port in ovs_ports | default([]) %}{{ports.append( port.interface )}}{% endfor %}
{% for interface in interface_list | default([]) %}
{% if interface not in ports | default(false) %}
iface {{interface}} inet manual
{% endif %}
{% endfor %}
{% include 'ovs.j2' %}
Fonctionne à partir des variables suivantes :
interface_list: [eno1,eno2]
ovs_ports:
- interface: eno1
bridge: vmbr0
Lien du role : https://github.com/coimbrap/ansible-role-ovs
Notion de rôle
Un rôle regroupe une liste de "task", ce qui revient à une liste de tâche à effectuer.
Ces tasks utilise des variables afin d'être modulaire. Ces variables sont initialisé dans les sources du rôles (dans le dossier defaults)
Avec un rôle bien fait nous n'avons pas à toucher aux sources du rôle, il nous suffit de modifier les valeurs des variables.
Structure d'un projet Ansible
-
Un fichier de configuration :
ansible.cfg
Défini les variables globale (connexion, inventaire...) -
Un fichier d'inventaire :
inventory.ini
Liste toutes les machines ainsi que les groupes de machines. -
Les playbooks : C'est ce que l'on exécute, exécute un ou plusieurs rôles sur une ou plusieurs machines ou des groupes de machines.
Variables Ansible
- group_vars: Variables locales à un groupe de machines
- Des variables globales à tout les conteneurs peuvent être définie dans un dossier all
- host_vars: Variables locales à une machine
Environnement virtualenv python
Nécessaire pour utiliser Ansible
Initialisation :
apt-get install python3-virtualenv
virtualenv env
source env/bin/activate
pip install ansible
Pour rentrer source env/bin/activate
, pour sortir deactivate
Exemple
Création d'un conteneur
Le rôle des CT : https://git.elukerio.org/elukerio/ansible-role-create-ct Le rôle sshkeys : https://git.elukerio.org/elukerio/ansible-role-sshkeys
Rédaction de l'inventaire :
Version INI
[krhacken]
test
host_vars/test
ct_name: test
# ID: 100-253
ct_vmid: 231
# Nodes: [zeus,jupiter]
ct_node: zeus
node_bastion: bastion
# Vlans:
ct_if: vmbr1
ct_vlan: 50
ct_prefix6: "fd2e:9d2b:16eb:30"
proxy_ip: "2001:ab8:1207:1509::f00d"
ct_cpus: 2
ct_ram: 1024
ct_swap: 0
ct_storage: local-zfs
ct_disk: 16
ct_template: local:vztmpl/debian-10.0-standard_10.0-1_amd64.tar.gz
ct_onboot: 1
ct_unprivileged: 1
On doit définir un mot de passe dans host_vars/test/passwd.yml
On l'encrypte : ansible-vault encrypt passwd.yml
NB : Il faut avoir défini un secret dans un fichier secret
(à ajouter dans le .gitignore) dans le dossier racine d'Ansible.
On lance ce rôle à partir d'un playbook du style :
- hosts: krhacken
connection: ssh
gather_facts: no
roles:
- create-ct
- sshkeys
On lance le playbook avec ansible-playbook playbooks/create-ct.yml
ansible fait le reste.
-- FIN --
Exemple de fichier ansible.cfg
[defaults]
inventory = inventory.ini
stdout_callback = debug
interpreter_python = auto_silent
gathering = smart
gather_timeout = 20
roles_path = roles
host_key_checking = False
callback_whitelist = timer, mail, profile_tasks
timeout = 30
vault_password_file = ./secret
[ssh_connection]
pipelining = True